Союз Soyouz Entre les plaines kazakhes et la savane de Sinnamary

Baïkonour. 21ème siècle. 7 heures et demie du matin. Le soleil rouge comme un coucher de soleil s’est levé il y a déjà une bonne heure. Rémy, un Français, et ses camarades européens s’apprêtent à sortir de leur hôtel, le Spoutnik. La Gazelle, le petit camion chargé de les emmener au travail est là. En chemin, pendant que certains rêvassent et aperçoivent des chameaux, des renards, des chevaux sauvages ou même des aigles, d’autres écoutent de la musique ou apprennent quelques mots de russe, l’une des deux langues les plus parlées à Baïkonour avec le kazakh. Sur sa route, le minibus, d’une capacité de 8 à 10 personnes, évitera de justesse d’écraser quelques marmottes, des sousliks, particulièrement abondantes dans cet environnement désertique.

Soyouz, une longue histoire

Une demie-heure plus tard, après avoir franchi le check-point qui permet de sortir de l’enceinte de la ville nouvelle de Baïkonour, Rémy et les autres européens rejoignent le MIK 112, lieu d’assemblage de Soyouz, l’un des multiples lanceurs développés par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Leurs collègues russes, hommes et femmes, sont quant à eux arrivés par train depuis Baïkonour, enclave administrée par la Russie jusqu’en 2050 en plein cœur du Kazakhstan et édifiée autour d’un nœud ferroviaire sur la ligne de chemin de fer Moscou – Tachkent. Mais......

Nos lecteurs ont lu ensuite

Il vous reste 89% de l'article à lire.
La suite est réservée à nos abonnés.
Vous avez déjà un compte ou un abonnement ? Se connecter
Souhaitez-vous lire cet article gratuitement ?
Créer un compte

Vous préferez lire Boukan en illimité ?
Je m'abonne
Logo payement
X
Le téléchargement des PDF des numéros n'est pas inclus dans votre abonnement
Envie de télécharger ce numéro au format digital ?

L'intégralité des articles et les PDF pour 29€ par an
Je m'abonne
Logo payement