Lépidoptérisme noctambule, virée entomologique sur la montagne de Kaw
La Guyane est un eldorado pour les amoureux de papillons. Des passionnés viennent du monde entier pour se noyer dans l’extraordinaire diversité et la densité de l’entomofaune de la forêt amazonienne. La démarche oscille entre loisir et recherche scientifique. Une saison en Guyane a passé une soirée en forêt avec un de ces amateurs qui font avancer la science.
Rames Guyane 2014
Le 18 octobre dernier, à Dakar, pour la 4e édition de Rames Guyane, 16 hommes et 2 femmes se lançaient à l’assaut de l’Atlantique pour une traversée en solitaire de 4700 kilomètres à bord d’une coque de noix de 8 mètres de long, avec pour unique moyen de propulsion une paire d’avirons et l’envie, indéfectible, d’arriver de l’autre côté. Sur les 18 concurrents de départ, 9 sont parvenus à couper la ligne à temps pour finir classés. 2 femmes et 7 hommes qui peuvent aujourd’hui se targuer, près d’un million de coups de rame plus tard, d’avoir traversé un océan à la force des bras.
Les Guyanes à la voile
Le Rallye des Néréides emmène chaque année une vingtaine de plaisanciers au départ de Trinidad & Tobago, destination la Guyane, avec une escale au Guyana. Sur cette route maritime réputée impossible, contre vents et courants, l’ambition affichée du rallye est de proposer une option crédible sur les itinéraires des voiliers de voyage, lorsque la saison des cyclones sévit dans les Caraïbes. Sous un ciel uniformément gris, la mer ondule à peine, sans une ride. Les voiles pendent lamentablement, suivant les oscillations légères du mât. L’anémomètre, qui mesure la vitesse du vent, affiche 2 nœuds, soit un peu moins de 4 kilomètres à l’heure. C’est peu. Pas assez pour faire avancer un voilier. Et justement, deux jours plus tôt, le moteur auxiliaire a décidé de nous lâcher, définitivement, après avoir émis une série de petits pets fumants, à l’odeur de plastique et de métal carbonisé. Alors à bord, on attend, impuissants, que le vent revienne.
