Hélène Ferrarini
Hélène Ferrarini

Les débuts fiévreux de l’Institut Pasteur de la Guyane

Les moyens manquaient cruellement à l’Institut Pasteur à sa création en décembre 1940 dans un contexte de guerre. La colonie guyanaise était alors coupée de la métropole. Mais la motivation des scientifiques et notamment de l’incontournable Dr Hervé Floch compensèrent ces lacunes. Tout était alors à faire en Guyane où la situation sanitaire était catastrophique. […]

Des collections aux musées, les Outremer interrogent l’institution muséale

Où sont les œuvres collectées au cours des siècles dans les outremer ? Comment exposer des cultures dont on a conservé peu d’objets ? Comment faire musée sans collection préexistante ? Ces questions, les peuples et territoires ultramarins se les posent et les posent à l’institution muséale, à travers nombre d’initiatives venues des quatre coins du monde.

Entretien avec Isabelle Hidair-Krivsky

Professeure des Universités en anthropologie à l’université de Guyane, elle est spécialiste des questions d’identité, d’immigration et de discriminations. Cette observatrice attentive du carnaval guyanais, qu’elle racontait dans Anthropologie du carnaval cayennais (Publibook, 2005), aborde pour Une Saison en Guyane les grandes évolutions sociologiques que connaît cet événement.

Quitter Pondichéry, l’histoire des engagés indiens

Pour les descendants des travailleurs indiens engagés dans des territoires français, Pondichéry symbolise le départ de leurs ancêtres. Mais dans l’ancien comptoir colonial, les traces de cet exil se font discrètes. Et en France, l’histoire de l’engagisme reste méconnue.

Entretien avec Monique Blerald

Monique Blerald est professeur des universités à l’Université de Guyane, autrice du livre « Carnaval guyanais : traversée littéraire » (éd. Nestor, 2011). En 2014, elle a fondé l’Observatoire régional du carnaval guyanais, qu’elle préside, avec pour objectif d’inscrire le personnage du touloulou au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. La France ne peut y présenter une candidature qu’une fois tous les deux ans. En 2009, le maloya – un ensemble de musique, de chants et de danse de la Réunion - était classé au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. En 2014, c’était le tour de la musique et des danses gwoka de Guadeloupe. En 2020, la yole martiniquaise, cette embarcation maritime bien spécifique, était reconnue. A l’heure actuelle, aucun élément du patrimoine culturel vivant guyanais n’est inscrit à l’UNESCO.
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