Portfolio Touloulous Sales

Ici pas question de “carnaval-spectacle” ou de patrimoine, pour Léa Magnien et Quentin Chantrel du Collectif Lova Lova, le touloulou sale, dans sa subversion représente l’essence même du carnaval guyanais.


Spontané, festif, le défilé de ceux qu’on appelle Touloulous Sales, le dimanche où les jours gras a quelque chose d’insaisissable, que les autorités et les instances carnavalesques tendent pourtant à marginaliser dans un souci de contrôle.
Raté, ces groupes de jeunes hommes déguisés en femmes ou de jeunes femmes déguisées en hommes continuent d’imposer leurs styles : prendre possession de la rue, chanter et s’amuser.
C’est dans ces démarches chaloupées, dans ces bouteilles d’eau masquant le rhum rentré en cachette, autour de ce maquillage qui finit par couler, que se joue l’accessibilité à tous du carnaval. Rien de politique, mais au même titre que les voltigeurs, une manière d’emmerder ceux qui les rabaissent au quotidien.
Quentin et Léa ont suivi Chris et sa bande à plusieurs reprises, depuis leurs préparations minutieuses, jusqu’aux derniers pas de danses sur le parking du Domino, derrière le marché de Cayenne.

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