23 ans après la disparition de JPK, le mystère demeure
Cette décision vient s’inscrire dans le cadre d’une affaire qui voit, aujourd’hui encore, s’affronter la thèse de l’élimination d’un homme trop dérangeant pour le pouvoir politique à celle d’une mort survenue sur fond d’adultère. Un dossier sulfureux aux multiples rebondissements qui implique toujours la garde rapprochée de l’ancien président de la Polynésie, ex-secrétaire d’État au Pacifique Sud et ami proche de Jacques Chirac, Gaston Flosse.
Dossier sulfureux aux multiples rebondissements
La disparition de Jean-Pascal Couraud, dit « JPK », qui s’est volatilisé de son domicile, est signalée le 16 décembre 1997 par son frère auprès de la brigade de gendarmerie de Punaauia, une commune située sur la côte Ouest de Tahiti où résidait le journaliste avec sa femme, Miri Tatarata. Malgré des recherches immédiatement entreprises par les unités de gendarmerie de Tahiti et par les agents de la Direction de la sécurité publique (DSP), malgré une mobilisation importante doublée de survols de la zone entourant le domicile du journaliste, les premières investigations restent vaines.
Le 12 janvier 1998, la mère de Jean-Pascal Couraud dépose plainte pour « enlèvement et séquestration ». Si aucun élément ne vient alors corroborer cette thèse, un t......