Les ambassadeurs étrangers en poste au Brésil sont fréquemment consultés par le gouvernement de Jair Bolsonaro sur les politiques relatives au secteur minier et participent activement à une stratégie conjointe visant à ouvrir les terres autochtones à l’exploitation minière et aurifère. C’est ce que révèlent les analyses basées sur les ordres du jour des réunions et les annonces du ministère des Mines et de l’Énergie (MME) ces deux dernières années. Parmi les ambassadeurs les plus écoutés, on trouve les représentants des États-Unis, du Canada, de l’Angleterre et de l’Australie, pays où les compagnies minières détiennent une puissance économique et politique importante. L’Union européenne a également été consultée.
Les réunions et les séminaires organisés par le ministère des Mines et de l’Énergie constituent une véritable foire aux minéraux, dont les objectifs sont d’attirer les investisseurs, explorer de nouveaux espaces, signer des partenariats, simplifier les processus. Il s’agit également de consulter les ambassadeurs et les représentants des sociétés minières sur la manière dont les politiques publiques doivent être menées. [AutresBrésils, Observatório da mineração, 16/09]
L’ancien président colombien Andrés Pastrana Arango et le prêtre Francisco de Roux réunis à Bogotá le 31 août pour la Commission de la Vérité. Bogotá. Juancho Torres/AFP