GUYANE. Une conférence-procès contre l’orpaillage illégal

Dans une tribune, le collectif d’associations Wild Legal accuse l’État français d’avoir failli : « Hier, Darwin [lieu alternatif situé rive droite à Bordeaux] a été la scène d’un procès simulé. Sur le banc des accusés, l’État français, attaqué pour carence fautive dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Face à lui, les organisations de défense du peuple autochtone wayana et des écosystèmes amazoniens de Guyane. Les rapports scientifiques estiment que l’orpaillage illégal en Guyane serait responsable de la destruction de près de 12 000 ha de forêt et de 1 800 km de cours d’eau. En janvier, 143 sites illégaux ont été recensés, et 10 000 orpailleurs clandestins seraient présents sur le territoire. L’utilisation du mercure pour extraire l’or a entraîné une contamination importante des écosystèmes terrestres et aquatiques, ainsi que des habitants du fleuve Maroni… » Afin de faire face à ce désastre, le collectif demande à l’État de reconnaître le Haut-Maroni en tant qu’entité naturelle bénéficiant du droit à la protection, à la conservation et à la restauration de ses écosystèmes. Et soutient également la création d’une commission des gardiens du fleuve composée de représentants amérindiens, ainsi que l’organisation d’une campagne régionale de dépistage du mercure. [Le Parisien, 13/09/20]

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