Inondations en Guadeloupe : quand l’histoire se répète
Facteurs naturels et anthropiques
Suite à ces événements, le Bureau de recherches géologiques et minières avait clairement ciblé les facteurs naturels et anthropiques : « Sous-dimensionnement des ouvrages hydrauliques, urbanisation expansive dans les vallées, imperméabilisation des terrains et le manque d’entretien des réseaux de drainage ». La ville des Abymes avait alors engagé des travaux, sur « 9 zones identifiées comme dangereuses », assure Fabert Michely, élu aux Abymes depuis de nombreuses années.
Alors, pourquoi l’histoire se répète-t-elle ? Si les communes concernées ont engagé des travaux, ce sont des « petits chantiers, répartis sur le temps », qui ne peuvent « garantir l’absence d’inondations », répondent les agents du service de l’urbanisme au Gosier. Selon lui, les « investissements sont trop lourds », et les fonds propres des communes trop faibles. « Malgré une volonté affirmée, la municipalité ne peut agir seule », explique de son côté la municipalité de Pointe-à-Pitre.
Les Abymes, Pointe-à-Pitre, Gosier, Sainte-Anne, Morne-à-l’eau et Le Moule s’étaient alors accordées pour réaliser un Programme d’actions de prévention des inondations, commun en 2012. Un outil contractuel, ......