Iwokrama, une quête pour préserver la forêt des Guyanes

L’avenir de la forêt tropicale se joue-t-il au Guyana ? Le pays teste un système de financement international lié à la préservation de la forêt et le Centre international d’Iwokrama expérimente un nouveau modèle pour gérer et valoriser les ressources de la forêt.

 

Vendredi 23 mai 2014, à une bonne journée de 4x4 de Georgetown, la capitale du Guyana, la crème des experts forestiers du plateau des Guyanes est réunit au cœur de la forêt primaire. Les chercheurs prennent place sous l’immense charpente de bois du Centre international d’Iwokrama pour la conservation et le développement de la forêt tropicale (IIC), une étrange construction circulaire, trouée en son centre, à mi-chemin entre carbet amérindien et chapelle ultramoderne.
Majestueusement planté au bord du fleuve Essequibo – the “mighty (puissant) Essequibo” disent les Guyaniens –, l’immense écolodge offre tout le confort nécessaire pour recevoir les scientifiques internationaux. Un lieu tout désigné pour organiser la dernière conférence de la Convention sur la diversité biologique, sobrement intitulée “les corridors de la biodiversité sur le plateau des Guyanes”. Cette convention sur la diversité biologique, née à la suite du sommet de Rio en 1992, constitue le bras armé de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la préservation de la biodiversité planétaire. Et en la matière, la région est bien placée pour se saisir du sujet. «Le plateau des Guyanes représente 2,7 millio......

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