Les bruits de l’abattis Du tilapia d’élevage dans les assiettes

L’idée de créer des fermes aquacoles avait jaillie en 2007. La proposition était de mettre sur pied une filière d’élevage de « poissons d’eau douce autochtones » pour répondre à la fois « au développement agricole » et à la demande des guyanais. A l’époque, vingt-trois producteurs avaient manifesté leur intérêt pour une surface en eau de 82 hectares. Avec le changement de l’équipe dirigeante à la tête de la Chambre d’agriculture, ce projet est depuis « tombé à l’eau », indique sans mauvais jeu de mots Gabrielle Nicolas, présidente du Syndicat des jeunes agriculteurs et également de l’Odeadom (Office de développement de l’économie agricole des départements d’Outre-mer). Aujourd’hui les quatre producteurs restant, trois à Cacao et le quatrième du côté de la Comté, font face à de « grosses difficultés pour s’approvisionner en alevins » auprès de la station piscicole de Soucoumou à Kourou. En mai dernier, l’Odeadom a décidé d’aider cette filière par le biais d’un programme sectoriel qui pourrait être validé dans les mois à venir. Les producteurs souhaitent par exemple élever des carpes et du tilapia, si les autorisations le permettent. Si cette filière aquacole se développe, aura-t-elle un effet sur la filière pêche ? Et quelle qualité sera garantie ?

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