L’émigration des Libanais et Syriens vers les îles de la Guadeloupe débuta dans la seconde moitié du XIXe siècle à la suite de massacres interreligieux, puis pour des raisons économiques.
Cependant, la Guadeloupe ne reçut en définitive que peu de migrants, lesquels pâtirent du régime xénophobe de Vichy et du rejet des commerçants créoles. Aux Antilles, on utilise généralement le terme de Syro-Libanais pour désigner tous ceux qui sont arrivés du Proche-Orient ou leurs descendants. Leur émigration s’enclencha dans les années 1860 et se poursuivit en fonction des évènements politiques qui se déroulèrent au Proche-Orient aux XIXe et XXe siècles.