Or illégal en Guyane les HURLEURS en attente de mesures concrètes
Le collectif « les Hurleurs de Guyane » se félicite de la forte mobilisation citoyenne du vendredi 13 décembre contre l’orpaillage illégal, organisée en marge de la visite présidentielle. L’orpaillage illégal a fini par devenir un sujet incontournable de la visite présidentielle, ce qui était loin d’être acquis il y a à peine deux mois.
Plusieurs revendications du collectif ont été entendues, avec notamment un premier pas vers la transparence sur l’impact du phénomène, et la ratification par le Parlement brésilien de l’accord de coopération franco-brésilien de lutte contre l’orpaillage illégal, presque cinq ans après sa signature par les Présidents LULA et SARKOZY. Le Président de la République François HOLLANDE a par ailleurs annoncé, lors de son passage en Guyane, qu’il ferait en sorte que la France et le Suriname signent également ce même type d’accord bilatéral.
Le collectif reste mobilisé et vigilant pour obtenir la mise en œuvre de ces avancées, tout en déplorant fortement le manque d’annonces concrètes, telles qu’une augmentation des moyens alloués à l’opération HARPIE. Ceci est lourd en conséquence dans la mesure où, en 2 ans, le nombre de chantiers illégaux (au nombre 473 début décembre) a augmenté de 190% tandis que les forces de Gendarmerie affectées en forêt ont été réduites d’un tiers.
Marc Barrat, un des porte-paroles des HURLEURS de Guyane : « La Guyane hurle les dégâts de l’or illégal, et l’Etat reste muet sur les réponses concrètes à apporter sur le court terme, alors qu’il faut impérativement renforcer le dispositif de lutte et démonter les filières d’approvisionnement et de financement des sites clandestins ».
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