Cartographie non officielle du Haut-Maroni
ou comment déjouer les dispositifs de contrôle pour approvisionner les camps d'orpaillage Suite à la mise en place du poste de contrôle sur le Tampok, les transporteurs ont changé de stratégie : la voie terrestre leur garantit une discrétion bien plus grande vis-à-vis des gendarmes. Les marchandises destinées aux camps d'orpaillage clandestin de Guyane (carburant, machines, nourriture, vêtements...) sont donc acheminés depuis Bensdorp, plateforme logistique majeure des réseaux d'orpaillage, jusqu'à quelques sites plus en amont sur la rive surinamaise, en face des principaux départs côté français. Ce premier transport peut se faire en quad, via une longue piste qui part vers le sud depuis Bensdorp, ou bien en petit avion vers Yaoupassi ou Anapaïké. Lorsqu'elles ont rejoint les commerces de la rive surinamaise, les marchandises telles que nourriture et vêtements sont emballées de manière très caractéristique : des "paquets noirs" enveloppés de plusieurs épaisseurs de sac plastique, avec une......