Polynésie française – Un collecteur biodégradable pour la perliculture

Lauréate du prix 2023 « Jeunes talents l’Oréal-Unesco pour les femmes et la science », Margaux Crusot a effectué une thèse sur la réduction des déchets plastiques associés à l’activité perlicole
. En effet, les collecteurs actuels, où les naissains d’huîtres grandissent, sont faits à partir de pièces d’ombrières agricoles en polypropylène fixées sur une corde en polyéthylène très fine et sont responsables de la production de microplastiques et de la libération de substances toxiques dans les eaux polynésiennes. Lors de son doctorat, Margaux Crusot a notamment étudié trois sites (Gambier, Arutua et Takapoto). Par extrapolation des résultats obtenus, elle estime que 1 600 tonnes de déchets plastiques seraient produites chaque année par l’ensemble de la filière, soit 0,15 tonne par hectare. Elle s’est donc concentrée sur la recherche de solutions alternatives pour le collectage des huîtres perlières. Dans ce cadre, elle a imaginé un collecteur biodégradable fabriqué avec un biopolymère. Les essais en laboratoire semblent prometteurs. Le prototype s’est révélé plus efficace et moins toxique pour les larves d’huîtres que les supports en ombrières et les coupelles en plastique. Photo ci dessus Margaux Cruzot. Photo de Clémence Losfeld. Ci dessous, ligne de déchets en polypropylène et en bas expérimentation de collecteurs. ligne perliculture ligne collecteurs-5

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