Tuvalu, voyage au bout du monde

Les atolls du Pacifique sont en première ligne face à la montée des eaux. Mais ce n’est plus la seule préoccupation des îles Tuvalu. À l’échelle d’une île de quelques kilomètres carrés, les conséquences sociales, économiques et sanitaires du changement climatique se dessinent déjà…

 Funafuti. 1er mai 2019. Le déluge est tombé sans prévenir. Le sol sableux s’est gorgé comme une éponge. Une tong flotte dans une flaque. Les scooters slaloment entre les mares apparues le long de la rue principale… Et la vie se poursuit comme si de rien n’était sur cette bande de corail de 2,7 km2. Elle s’étire entre un lagon lisse comme un miroir et un récif battu par la houle. Le bleu du Pacifique pour seul horizon.

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L’archipel des Tuvalu forme l’un des plus petits États de la planète, avec ses 9 atolls et ses 11 000 habitants qui vivent à moins de 2 m au-dessus de l’océan. Son espace maritime s’étend à l’est des Salomon, au nord de Fidji et des îles françaises de Wallis et Futuna. Ce type de territoire figure rarement sur les cartes du monde. Pourtant, sa population est particulièrement bien placée pour assister aux bouleversements de notre époque.« Vous êtes en première ligne de la guerre contre le changement climatique parce qu’il frappe les Tuvalu de manière plus dramatique que partout ailleurs », reconnaissait le secrétaire général des Nations Unies António Guterres, de passage au mois de mai ......

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