Vous prenez en photo de chenilles à vos heures perdues ? Mettez les à profit en participant à un projet scientifique collaboratif, dont l'objectif est d'identifier les nombreuses espèces de papillons encore à découvrir.
En fin d’année, la France accueillera la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. L’érosion de la biodiversité, facilitée par les changements d’usages des sols et les changements globaux, est donc au cœur des débats. Documenter la diversité des espèces est une tâche fondamentale pour mieux comprendre et entrevoir les trajectoires des changements climatiques. En Guyane, de nombreuses expéditions scientifiquesontdéjàpermis de compléter l’étude de la distribution de la biodiversité (Planète Revisitée, Labex CEBA-Diadama, Parc Amazonien…). Cependant, la tâche reste entière,notamment au niveau des organismes de petites tailles comme les invertébrés. Les insectes représentent à eux-seuls plus d’un million d’espèces décrites dans le monde mais avec encore peu de connaissances sur leur biologie (reproduction, métamorphose, comportement..), leur habitat et leur fonction dans les écosystèmes. Les papillons (Lépidoptères) représentent un ordre très diversifié dans lequel un grand nombre d’espèces reste encore à découvrir, notamment chez les papillons de nuit et les micro-lépidoptères.Les papillons sont des insectes holométaboles (à métamorphose complète) avec un stade larvaire (les chenilles) moins connu des entomologistes que le stade adulte (les papillons). En effet, la forme, la texture et les couleurs des chenilles diffèrent radicalement de celles de l’adulte.La forêt de Guyane contient vraisemblablement des dizaines de milliers d’espèces de ch......