VA-232 vers orbite géostationnaire Quelques tuyaux pour un lancement réussi

« Je comprends pourquoi le soleil éclaire la Terre quand je vois la lumière que produit la fusée lors de son envol », rit un jeune homme, le nez en l’air, les yeux tournés vers le ciel illuminé par le lanceur Ariane 5. Nous sommes le mercredi 24 août 2016, Ariane 5 a décollé de la base de lancement de Kourou un peu après 19 heure avec quelques minutes de retard sur l’horaire initial. Et ce, à cause d’un rouge d’autorisation qui s’est déclaré juste avant les sept dernières minutes du décompte. Sept minutes après lesquelles les opérateurs humains ne peuvent plus annuler le lancement. Ce voyant allumé a permis une vérification complémentaire afin de s’assurer que toute personne humaine aux alentours de la piste était en sécurité. Pendant cette courte pause, le public, impatient, craignait fort de ne pas pouvoir assister à l'envol d'Ariane 5, les lancements étant régulièrement décalés pour diverses raisons. « Pour que le lancement puisse avoir lieu, il faut que toutes les conditions requises soient réunies. Le lanceur, les satellites et la base de lancement doivent être prêts. Les radars et les stations de télémesure doivent fonctionner. Le système de neutralisation aussi, dans le cas où nous serions obligés de neutraliser un lanceur défaillant », indique Pierre Lafuma, le directeur adjoint du Centre spatial guyanais. Cependant la majorité des lancements reportés le sont à cause des critères météorologiques. «......

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