Dans le bassin de l’embouchure de l’Amazone, non loin des eaux territoriales de Guyane française, un récif coralligène n’attendait que d’être découvert. Ce n’est qu’en janvier 2017, pour que l’ONG Greenpeace et certains scientifiques brésiliens prennent les premières photographies de ce récif, confirmant la présence de ce biome complexe et étonnant. Caché sous des eaux troubles, son fonctionnement n’est pas encore compris par les rares scientifiques à s’y être intéressés.
Au nord du Brésil, dans les eaux sombres de l’océan Atlantique, à l’embouchure du fleuve Amazone, se trouve un récif sous-marin. Sa découverte fut plus que surprenante puisque ce site ne montre pas les caractéristiques habituellement nécessaires au développement d’un récif corallien. Nous imaginons tous les récifs coralliens comme des écosystèmes marins aux mille couleurs, situés dans des eaux transparentes, à faible profondeur, comme nous pouvons en admirer en Polynésie française, en Guadeloupe ou en Martinique. Pourrions-nous imaginer un lieu semblable à quelques brasses de la Guyane ? Eh bien non, il s’agit d’un récif qui s’est développé dans des eaux troubles, en profondeur. Greenpeace, le « réseau international d’organisations indépendantes » qui agit pour protéger l’environnement, s’est penché sur ce récif, à peine découvert, mais déjà potentiellement menacé par des forages pétroliers.