En 1870, la canonnière Sainte-Marie est envoyée en mission par le gouverneur de Guyane sur le fleuve Approuague. De la réussite de cette expédition dépend l’avenir de la colonie pénitentiaire du Maroni.
En créant la colonie pénitentiaire du Maroni en 1857, le gouverneur de Guyane sait qu’il joue sa dernière carte. Depuis l'arrivée des premiers bagnards cinq ans auparavant, la plupart des camps construits sur la « terre ferme » ont été abandonnés, où sont en passe de l'être. Plusieurs milliers de condamnés sont déjà morts. Sur le modèle fantasmé du bagne australien, l’espoir de l’administration pénitentiaire est désormais de transformer les condamnés du Maroni en parfaits exploitants agricoles.