Autour de la question de la pêche

En 2014, la répression de la pêche illégale par les autorités françaises a entraîné l’arraisonnement de 62 navires de pêche illégale. Dans un tiers des cas, des sanctions judiciaires ont été prononcées à l’encontre des capitaines. Au cours de ces interventions, 44 tonnes de poissons ont été rejetées à la mer, 128 km de filets et treize navires ont été détruits. La méconnaissance globale de l’état de la faune sous-marine pêchée en Guyane et l’arrivée du secteur pétrolier sont d’autres problématiques qui guettent le secteur. 
Frédéric Létard, président du syndicat des pêcheurs et armateurs de la pêche artisanale, 1er vice-président du CRPMEM*.
Kévin Pineau, conservateur de la Réserve naturelle du Grand Connétable.
Pour l’action de l’état : Eric de Chavanes, directeur de la mer.
Arnaud Anselin, chef du service Milieux naturels, Biodiversité à la direction de l’environnement.
Fabien Blanchard,
directeur régional de l’Ifremer.

 ► En 2010, un rapport de l’Agence des aires marines protégées concluait «  à la nécessité de développer les connaissances sur la biodiversité [marine] (…) Malgré ces lacunes, beaucoup d’espèces sont exploitées sans que l’impact de tels prélèvements n’ait été évalué  ». Les vivaneaux, mérous, acoupas rouges, crevettes se raréfient. Pensez-vous que la gestion de la pêche soit adaptée à l’état des ressources halieutiques ?

Syndicat des pêcheurs et armateurs : Il faudrait chercher à améliorer la gestion de la pêche, mais nous avons une bonne gestion. D’......

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