Les voies de l‘or
L’inlassable activité de cet ingénieur à travers le monde l’a mené à s’impliquer dans le développement de l’industrie aurifère guyanaise, notamment la conception et l’installation de dragues* aurifères. La réalisation d’une telle entreprise était dans l’air du temps sur le plateau des Guyanes. A cette même époque, la première voie ferrée du Suriname, longue de 25 km, venait d’être installée dans Pakira Creek, par la Marowyjne Company pour desservir ses gisements aurifères depuis le Maroni. C’est un peu plus tard, entre 1903 et 1912, qu’un chemin de fer, le “gold express”, sera établi depuis Paramaribo vers le sud avec une longueur de 173 km. Au Carsevène, une voie ferrée vient alors d’être installé entre la côte et les placers par la Compagnie des Chemins de fer économiques du Carsevene.
Vingt ans auparavant, la Société des gisements d’or de St-Elie a résolu la problématique des transports depuis le Sinnamary par la construction d’une voie ferrée de 32,5 km. A l’issue de 2 ans d’étude et l’examen de deux tracés, la construction débute en 1884, suivant une piste muletière* depuis la crique Courcibo, sous la direction technique de la Société des gisements d’or de Dieu Merci. Deux ans après, 15 km de plateformes sont réalisés, dont seulement 3,5 sont équipés de rails, et le chantier est arrêté avec l’épuisement du budget. Le chemin de fer est alors racheté en 1887 et le ch......