Taperebá, Brésil-Amapá, un village au coeur du Parc national de Cabo Orange

Les terres qui constituent le PNCO furent âprement disputées tout au long des siècles par les portugais, français, anglais et hollandais. Initialement, la région fut nommée“Cap Cécile” et, plus tard, “Cap de la Corde”. En 1625, Johannes de Laet, en hommage à la famille Orange, qui règne sur la Hollande depuis cette époque, renomma le lieu « Cap Orange », nom adopté ensuite par le Parc national de Cabo Orange (PNCO). Ce Parc a été créé le 15 juillet 1980, avec pour objectif de protéger les mangroves et les zones innondées à l’extrême nord du Brésil, dans l’état de l’Amapá, à la frontière avec la Guyane française, à l’embouchure du fleuve Oyapock. Il totalise une surface terrestre de 619 000 ha et une aire marine d’environ 200 000 ha. Ainsi, ce Parc possède la plus grande aire marine sous protection intégrale du Brésil. A l’invitation du PNCO, nous sommes partis à la découverte de cet espace naturel et de sa population

Depuis quatre heures, Paolo et moi-même descendons le Cassiporé en pirogue, en direction de Vila Velha, première étape de notre parcours écotouristique. Paolo, mon guide pour ce voyage, est en service depuis quelques mois seulement, mais pas de panique, il est de la région. Au milieu des vrombissements du moteur 15 chevaux, il m’explique plus en détails le circuit touristique que le Parc tente petit à petit de mettre en place. « En saison sèche nous emmenons des groupe de touristes au sein du Parc. Nous faisons une randonnée en canoë et bivouaquons en forêt. Les participants sont triés sur le volet après avoir été inscrits sur une longue liste. Nous voulons faire du tourisme responsable ! »

Arrivée à Vila Velha

Les touristes y feront un arrêt, notamment pour la boutique de souvenirs à la sortie du musée. Ici les habitants travaillent en collaboration avec le Parc. Certains font de l’artisanat, d’autres préparent du cacao. Les maisons sont toutes en bois et l’atmosphère est familiale. Un peu plus loin, un layon  en forêt mène à un lac où il est possible de voir des caïmans.
Paolo et moi dormirons non loin de là dans une vielle ferme à buffle, la dernière construction autorisée avant la limite du Parc. Avant, des constructions comme celle-ci, il y en avait un peu partout le long ......

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